Je vais vous présenter mon fournisseur officiel de pelote de coton catona: CLAIRE . Depuis que ma copine d’Instagram Nolwenn ( dont je vous parle dans mon tout premier article : une crocheteuse d'avenir)m' a fait découvrir cette marque et qui m' a vivement conseiller de passer par le site l'heure créative, je ne jure que par ce fil et par elle .
Un envoie toujours parfait, dans un temps record et toujours d'un petit cadeau glissé dans le colis!
Bref je vous laisse découvrir son parcours de vie qui l'a mené dans le doux monde des pelotes au point dans devenir une dealeuse !
Je me présente , je suis Claire.
Mes débuts au crochet ont débuté vers l'âge de 10 ans
C'est la tante de mon papa qui m'a initié.
Il y a eu un étui pour les lunettes et puis une petite trousse avec un point qu'elle appelait le point de riz et pour lequel j'ai dû beaucoup me concentrer.
Mais quelle fierté d'avoir réussi cette jolie trousse aux couleurs saumon il me semble.
Je n'avais jamais retouché un crochet jusqu'à mes 40 ans (entre temps j'ai fait mille choses comme du tricot, de la Fimo, du dessin, de la photographie, de la couture, des miniatures qui reviennent très à la mode en ce moment avec les book nook...)
Je suis une touche à tout et j'adore les activités manuelles....mais comme pour la lecture je crois que je n'aurai pas assez d'une vie pour tout essayer !
Mon retour au crochet et la naissance de la boutique sont dû à ce qu'on appelle un accident de la vie.
En 2013, lorsque mon fils a eu 3 ans et que mon employeur a refusé de poursuivre mon temps partiel (alors qu'à 80% depuis 2008 je faisais le même travail que mes collègues à temps plein) j'ai fait un burn out.
A l'époque j'étais responsable d'un service juridique dans le secteur bancaire.
Je me suis retrouvée du jour au lendemain prise de vertiges quotidiens me forçant à garder la position allongée.
Je ne savais pas que je partais pour presque 18 mois d’alitement , parce qu'en plus de ne plus tenir debout sans que le monde autour de moi ne tourne, la simple idée de sortir de ma chambre m'épuisait.
Entre les visites chez le médecin et les divers examens médicaux et les moments où je me forçais à maintenir un semblant d'équlibre pour m'occuper de mes enfants car leur papa travaillait beaucoup j'ai commencé à m'ennuyer seule sur mon lit.
Netflix est votre ami mais un temps seulement, la lecture aussi.
Un jour sur internet je tombe sur une petite citrouille au crochet.
Ni une ni deux j'ai eu envie de la faire.
J'ai fouillé dans une boîte récupérée de ma maman pour trouver un vieux crochet en métal tout simple, acheté une pelote orange en acrylique au supermarché du coin (beurk ) et j'ai cherché un site pour ré apprendre les bases et les techniques particulières des amigirumis.
Un vieux coussin s'est sacrifié pour rembourrer cette petite citrouille.
De mémoire elle n'avait pas trop fière allure mais j'étais conquise.
Je suis allée jusqu'à la mercerie de ma petite ville quelques jours après (je pouvais y aller à pieds, le bonheur moi qui ne pouvait plus trop conduire à cause des vertiges) et j'ai trouvé un premier livres sur les amigirumis, des pelotes de coton bien plus adaptées au crochet, du rembourrage, des petits yeux à coudre....
Mon premier vrai amigirumi était un chat issu du livre que j'ai customisé en y ajoutant une petite cape en tissu et un "J" thermocollant sur la poitrine. Super chat était né pour le plus grand plaisir de mon fils Jules.
Il l'a gardé très longtemps.Je me suis donc mise à crocheter de plus en plus pour m'occuper et chaque doudou était adopté par mes enfants ou des connaissances.
L'arrêt maladie s’éternisait....rien ne faisait passer les vertiges jusqu'à ce que ma psy me fasse comprendre, que je ne pourrai sans doute pas retourner dans mon entreprise.
J'ai tenté un retour en mi temps thérapeutique, en demandant à ne plus être responsable et à changer de service
Échec cuisant.....je me revois chez la DRH qui le jour de mon retour me dit "aller on y va".
Je l'ai regardée et j'ai répondu "non" je n'y arrive plus.
Je n'ai plus jamais mis les pieds dans cette entreprise, et rien que de passer devant en bus me redonnait des vertiges.
Ces derniers ont disparus quasi instantanément le jour où j'ai reçu ma lettre de licenciement pour incapacité de travail.
Je devais donc rebondir.
Je pensais retrouver un emploi classique mais encore faible j'ai décidé de tenter de donner vie à une idée qui m'avait traversé l'esprit pendant mes longues heures passées allongée (c'est dingue comme on réfléchit à plein de chose quand on est cloué dans un lit) : ouvrir une petite boutique de loisirs créatifs en ligne.
Toute ma prime de licenciement est partie dans mon projet avec l'accord de mon ex conjoint.
Je pensais que ça ne serait qu'un à côté temporaire histoire de ne pas rester sans rien faire chez moi.
Je n'ai jamais retrouvé le chemin du salariat !
D'abord généraliste, la boutique s'appelait "la p'tite fabrique."
Un jour alors que je cherchais des yeux de sécurité que je ne trouvais nulle part près de chez moi j'ai trouvé mon bonheur chez un de mes fournisseurs et je les ai inclus à mon catalogue.
La chance a fait qu'une blogueuse assez suivie à l'époque m'en a commandé pour ses amigirumis.
Contente d'avoir enfin trouvé son bonheur sur un site français, elle a mis le lien de ma boutique sur son blog dans un de ces articles....et les commandes ont commencé à augmenter sérieusement !Je ne la remercierai jamais assez de ce geste totalement désintéressé.
Entre temps j'ai changé le nom de mon entreprise parce qu'une petite boutique en région parisienne portait presque le même nom que moi.
Devant la demande de plus en plus tournée vers l'univers des amigirumis sur ma boutique et comme de mon côté j'étais également devenue accro à ces petites bêtes j'ai décidé de spécialisé le site sur la mercerie, en particulier les fournitures pour faire du crochet et surtout des doudous !
L'heure Créative était née, nous étions fin 2014.
J'avais toujours l'idée d'une activité temporaire jusqu'en 2018.
La boutique se développait doucement, j'ai eu envie d'aller plus loin et j'ai suivi une formation en marketing digital.
2 autres coups du sort on fini de sceller mon union avec ma petite boutique :
D'abord le papa de mes enfants m'a quittée en 2019, me donnant l'impulsion et l'envie de faire de mon entreprise mon métier, celui que je présente aujourd'hui avec fierté quand on me demande "mais tu en vis ?"
Ensuite la pandémie de COVID et le confinement ont boosté les ventes de façon impressionnante puisque les merceries ne faisaient pas partie des commerces essentiels
Je me souviens qu'à l'époque pas prête à une telle évolution je travaillais jusqu'à 22h parfois pour faire face !). Heureusement j'ai beaucoup appris depuis et je ne fais plus de telles journées.
Depuis je continue cette belle aventure et il n'est plus question qu'elle soit temporaire.
L'heure Créative c'est mon 3eme bébé, elle est installée avec nous, dans la maison où nous habitons aujourd'hui avec ma fille Océane et mon fils Jules.
J'essaie bien de la cantonner au garage de la maison mais les pelotes et les amigirumis ont envahis les étages et les chambres de mes enfants qui, bien qu'adolescents continuent d'adopter les amigirumis que je crochète même si aujourd'hui je manque de temps pour le faire....un comble L'avenir je le vois toujours entourée de pelotes, mon métier c'est dealeuse de pelotes et maman Noël le dernier trimestre de l'année (surnom donné par une partie de mes clientes et que j'ai adopté).
Mon rêve secret et mes projets ? Développer mes modèles au crochets et peut être un jour avoir mon propre livre de crochet, lancer une petite brocante en ligne (je suis accro à la vaisselle ancienne) et me remettre à fabriquer des scènes miniatures.Et voilà toute l'histoire depuis mon 1er ouvrage au crochet à aujourd'hui.
Je vous laisse avec son site de vente ainsi que ses réseaux sociaux.
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